Un père
- Aurélie.C
- 26 juin 2017
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 21 mars 2019

La place d'un père, la place d'une mère dans une famille La place de deux êtres chers censés nous aimer pour la vie
Unis par leurs volontés et par les sentiments en commun Simplement réunis, unis et ne craignent rien Enfin c'est ce que l'on croit, mais pas toujours ce que l'on voit J'ai demandé pourquoi on m'a répondu "c'est la vie" Puis-je donner mon avis, faut que j'reste en dehors de ça Mais lorsqu'à 5 ans à peine L'on se déchire devant moi,
Je comprends qu'il n'y a qu'un pas Pour que l'amour se transforme en haine
Le temps évolue, j'ai fait face aux soucis J'ai grandi, maman est là, mais papa est parti J'ai compris que tu n'as pas tourner la page D'un amour trop fort et sauvage Nous enfants, n'étions plus du voyage Ta haine fait des ravages, tu ne t'ai pas rattrapé Et sans te retourner, tu nous a laissé nous éloigner du rivage
Est-ce dû à ta vie passée ? J'en sais trop rien Devenu fou, et tu fais du mal aux tiens Combien de fois tu nous as blessé ? Combien de fois tu n’étais pas là ? Combien de bleus sur nos cœurs ? Car quand on aime, on ne compte pas
Tu es parti sans même nous dire au revoir Au fond d'mon coeur, tout est devenu si noir
Tu es parti sans même nous dire au revoir Au fond de mon coeur, il ne reste plus d'espoir
Oh papa, si j'avais pu, j't'aurais dit "non, fais pas ça" J'étais trop petite pour comprendre, J'ai du grandir sans toi Même si mama s'est bien occupé de moi Il me manquait un repère, un père derrière moi Je ferme les yeux et j'imagine ton visage
Celui que je retrouve sur les images D’un homme bon et sans nuages
Qui aurait pu imaginer de tels ravages ?
Le jour où j'ai su que tu es pervers narcissique
Le puzzle de ma vie a commencé son assemblage J'ai vu et compris à quoi tu ressemblais Impossible d'expliquer l'effet que ça m'a fait 1996 l’orage sonne, pas même le soleil rayonne Tout est devenu noir, et tu déverses ta haine palpable
Tu ne nous épargnes pas de ta rancune
Et sans vergogne, tu nous rends coupable
D'un amour dont tu voulais faire fortune
15 ans ont passé et je t’imagine à nouveau près de moi Aussi beau, attentionné et aimant qu’autrefois
Est-ce la réalité ou ce rêve que je fais à chaque fois ?
Mais devant moi, c'est ton jumeau, ce n'est pas toi
Tu es parti sans même nous dire au revoir Au fond d'mon coeur, tout est devenu si noir
Tu es parti sans même nous dire au revoir Au fond de mon coeur, il ne reste plus d'espoir
A la suite de ton départ, j'ai dû me faire une raison Quand j’ai compris tenir le rôle du père à la maison Elle, si fière devenue la cause de mes souffrances Devant nous, l'air de rien mais qui pleurait en silence J'aimerais plus t'en vouloir à l'inverse de mon coeur
Une rancoeur, intérieure, d'avoir juste un géniteur A toute personne délaissée, sans présence de darons Divorcés ou décédés, qui ont juste hérité d'un nom
Oh papa, je n’ai pas encore effacer ma rancune
Un père, on en a qu'un, une mère, on en a qu'une Mais, je ne saurai ranger ma fierté même si tu changeais,
Mes larmes ont déjà trop coulées, je suis désolée. D'autres ont retrouvaient un père, moi je n’ai pas eu cette chance Je nous dédie ce morceau et partage leur souffrance Ceux, victimes d'un abandon, d'un divorce ou d'un décès Ceux qui vivent avec le coeur blessé
Tu es parti sans même nous dire au revoir Au fond d'mon coeur, tout est devenu si noir
Tu es parti sans même nous dire au revoir Au fond de mon coeur, il ne reste plus d'espoir
Aurélie Texte inspiré par "Sans repères" de Sniper Illustration : Avogado6
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